Par une matinée plutôt "tranquille "

La Lune disparaissait peu à peu au profit d’une douce lueur, réchauffant les quelques oiseaux hauts perchés dans les arbres. Le monde était en éveil tandis que le soleil pointait paresseusement le bout de ses rayons, faisant glisser le long des feuilles les gouttes issues de la rosée. Je continuai mon chemin pour me retrouver en face de l’insecte le plus long que je n’ai jamais croisé. En temps normal, je n’avais pas peur mais celui-ci d’une drôle de couleur orangée me donner presque envie de fuir. La nature avait de belles créations et d’autres beaucoup plus…étranges. Je tournai les talons pour m’en aller vers un endroit moins excentré de la forêt là où, peut-être, certains aventuriers seraient venus jouer aux soldats valeureux en terrassant un petit lapin perdu. Toucher aux animaux ? J’étais une elfe, je les aimais bien ces bestioles-là mais si pour redonner un peu d’ego à un pauvre mâle en manque de testostérone il fallait en passer par-là, laissons faire les choses. Mes yeux distillaient avec précaution l’univers qui m’entourait. Je m’étais approchée d’un campement, peut-être un cirque ou plusieurs carrioles voyageant vers Selered ou Elaliel afin de divertir quelques penauds au bord du chemin. Le cirque : quelques grimaces et vous ramassez des pièces, n’est-elle pas belle la vie ? Moi aussi j’en étais capable mais ne me lancerai pas dans cette entreprise, je m’étais ridiculisée une fois, cela était suffisant. Néanmoins, tandis que je m’attardai un peu plus sur les détails je remarquai que derrière mes premières impressions, nous étions à l’orée de ce qu’on pouvait qualifier de « hameau » ou mini-village (trou perdu pour les puristes). Il y avait de quoi festoyer, quelques commerçants déballaient déjà leurs étals et cela sentait bon les viennoiseries sorties du four. Comment diable avais-je pu atterrir ici ? Un coup du hasard, pour sûr !

Je m’approchai de la place, matérialisée par une fontaine rouillée, mangée par les mauvaises herbes et qui devaient servir de piscine communale aux pauvres bambins du lieu. Les elfes qui s’étaient reculés ici m’adressèrent des regards qui en disaient longs, fatigués des combats et des conditions de vie qui s’aggravaient. Etais-je compatissante ? Pas vraiment, j’avais surtout faim et je pensais aller me chercher quelque chose quand plusieurs voix interpelèrent mon ascension. Je ne sais pas ce qui se tramait mais cela semblait provenir de l’auberge, toute proche. Pour qu’un elfe perde son calme, il faut en vouloir, je soupçonnai donc que l’investigateur de cette mascarade soit un( e ) représentant d’un autre genre. Ma curiosité me perdra un jour mais à peine avais-je pensé jouer à la curieuse que mes pieds s’envolèrent vers ce lieu. Je tâtai mon carquois, au cas où. Je n’aime pas les problèmes, je les fuis d’ordinaire mais à cause de ce remue-ménage, mes viennoiseries ne seraient pas dégustées dans le calme le plus plat. Ne saviez-vous ô combien j’idolâtre le silence le matin ? Maintenant c’est chose faite et ces troubles faites venaient de noircir ma matinée. Je ne décodais d’ailleurs pas bien les baragouinements en provenance de l’auberge, peut-être était-ce tout simplement de joyeux lurons ayant dépassé la consommation qu’ils pouvaient supporter la veille ? L’alcool fait des ravages et réduit le cerveau en bouillie, c’est bien connu.

L’édifice, en pierres très claires, très raffiné au passage aux larges fenêtres arrondies tranchait avec l’intérieur qui, à travers les carreaux, semblait plutôt sobre, du mobilier en bois très « elfique » donc forcément un peu snob. Les voix devenaient plus précises et je pus même distinguer qu’elles appartenaient à plusieurs protagonistes. Une petite troupe s’était rassemblée, des membres du village peu enclins à être dérangés probablement ou seulement inquiets que des membres du Traité du Saphir soient venus « embêter », pour être polis, leur monde.

Messages : 25 Date d'inscription : 30/03/2014 Age : 29

Alors qu'Ivaldin passait de ville en ville, à la recherche du moindre indice sur sa femme et ses filles, il fit une des rencontres des plus désagréables. L'ancien soldat s'était arrêté dans un de ces villages qui longent les axes routiers. L'auberge du village était calme, tout le monde s'occupait de ses affaires sans l'importuner, du moins jusqu'à ce qu'une personne, qu'il n'aurait pas voulu croiser, entrât et s'assît à ses côtés.
"Vous en faites une tête sir Albrich ! Avait-il dit à cet ''invité''. Avez-vous vu un fantôme ?"

-Disons que le propriétaire légitime de cette armure est censé être mort, il y à deux ans. Lui répondit le chevalier de givre.

-Ce sont des choses qui arrivent, mais nous vivons dans une époque où les morts se relèvent de leurs tombes.

-Certes mais, la personne sous cette armure est bel et bien vivante. Le chevalier parla plus bas de sorte que seul son interlocuteur puisse l'entendre. Et il s'agit bel et bien d'Ivaldin Olkhiel.

Et alors ? Réponds ce dernier avec un sourire. Plutôt que de déposer des fleurs sur une tombe vide vous préférer me les remettre en mains propres ?
Le chevalier capitaine chercha des parchemins dans sa besace.
Il Répondit alors

-J'ai d'autre projet pour vous. Il tendit les trois parchemins à son interlocuteur, qui s'en saisi.

-Je me doutait bien que le capitaine des chevaliers de Givre ne courrait pas après les morts par pure courtoisie. Il parcourut rapidement les parchemins.
Un mage et une cultiste... Je suppose que vous étendez de moi que je les retrouve pour vous.

-En effet. Vous trouverez ci-joint leur dernière position connue.

-Si je refuse ?

-Je ne doute pas que certaines familles de nobles seraient intéressés de connaître votre état de santé.
Ivaldin rit alors qu'Albrich se leva pour sortir.

-Si vous faisiez allusion aux Golvalds sir Albrich, ils savent déjà que je suis vivant. J'ai
mis deux ans à sortir de leur donjon...
Ajouta-t-il une fois que le chevalier eu quitter l'auberge.

Maintenant, Ivaldin faisait route vers la mer d'arbres... La forêt était selon lui un des meilleurs endroits pour cacher trois enfants de la furie d'une maison de noble vindicatif et avide. Par ce que certains appellent le hasard et d'autre destiné ou main des dieux, c'était le dernier endroit où le mage Bob Rauser a été aperçu selon les papiers d'Albrich.
Fatiguer de toujours devoir mâcher il s'arrêta dans l'auberge d'un petit hameau ''la biche émue''. Il demanda à l'aubergiste s'il n'avait pas aperçu une femme et ses trois filles et par curiosité, il demanda également s'il n'avait pas vu un homme au manteau bleu. Visiblement non. L'ancien noble réfléchit alors à la route qu'il allait prendre. Il allait devoir s'enfoncer plus avant dans la forêt... Cela ne l'enchantait guère entre les créatures qui y vivent et les membres du traité prêt à abattre le premier humain venu, il allait avoir besoin d'une arme, mais, il avait peine les moyens de se payer un verre. Des elfes qui semblaient être des soldats du saphir beuglaient et lançaient des avances grasses à tout ce qui portait jupon.
Ivaldin leur demanda de bien vouloir la boucler, sans succès puisque qu'ils repartirent de plus belle en insultant l'humain. Alors que celui qui semblait être le plus éméché et le plus gradé de la troupe accusaient la mère d'Ivaldin d'exercer le plus vieux métier du monde , il l'interrompit en lui disant '' Je te parie ma bourse contre la tienne que je te fais avaler tes dents.''
l'elfe le prit au mot et lança un coup-de-poing maladroit en direction du visage de l'humain. Ce dernier fut bien plus rapide et son propre coup de poing atteignit son adversaire par trois fois.

Ivaldin prit l'enjeu de la bagarre sur l'elfe au sol et sortit de l'auberge le laissant au bon soin de ses compagnons.
La forge fut assez facile à trouver dans le petit village. Seul un gamin cannis d'environ 18 ans, aiguisait une lame sur un meule était présent sur les lieux. ''Qu'est-ce que vous voulez ?'' Lui demanda-t-il
-Je cherche une arme de bonne qualité.

-Z'étes au bon endroit, mais, vous devrez attendre le retour du père avant d'acheter quelque chose.

-Tu sais s'il en à pour longtemps ?

-Normalement, Non.

Ivaldin une dizaine de minutes que le forgeron ne revienne. C'était un cannis massif, sa stature traduisait parfaitement toutes les années qu'il avait passé à frapper le métal.
''Voulez quelque-chose ?'' Lui demanda le forgeron avec une voix grave.

-Une arme. Une épée à une main et demie si possible et de quoi l'aiguiser.
Le cannis entra dans son échoppe. Le gamin cannis avait arrêté de travailler et prit la parole
'' Vous êtes un chevalier ?''

-Non.Lui répondit-il.

-Un mercenaire alors ?

-Non plus. Qu'est-ce qu'il te fait croire ça ?

-Vous portez une armure y a que les soldats, les chevaliers et les mercenaires qui en portent.

-Faut croire que : non.
Le gamin fit tourne la meule et repris son œuvre.

-Ça aurait mieux valu.

-Pourquoi ça ?

-Plein de gens disparaissent en ce moment dont ma mère... Le vieux le dira jamais, mais, ça l'inquiète. Si jamais ça vous intéresse y a pas mal de monde qui payeraient chère pour savoir ce qui s'est passé.

-Ça m'intéresse pas. Désolé pour ta mère, petite.
Le forgeron revient avec ce qu'Ivaldin lui avait demandé et le délesta de tout l'argent qu'il avait sur lui. L'humain décida d'errer un peu en ville avant de poursuivre sa route.

Quelques parts à l'orée de la Forêt du Sud

Le soleil se leva, Bob se réveilla péniblement. Il s'était endormi au pied d'un grand arbre, la rosée du matin avait rafraîchi l'air ambiant, le feu allumé la veille s'était éteint très tôt dans la matinée seules restait des cendres encore tièdes. Bob était parti de Caesonia en catimini, il ne voulait pas attirer l'attention sur lui, après l'incident l'hystérie collective qui s'était emparée de la ville était très énervante pour Bob, sa famille d'accueil le harcelait de question, de plus il n'avait plus rien à faire à Caesonia, sa tâche avait été accomplie dans un sens. Le sur lendemain de l'incident, pendant l'après-midi Bob se procura du papier et écrivis à la mère de Janna, il coucha ces mots dans la lettre: "L'impératrice n'est pas morte c'est tout ce qui compte... Non ?", il ne prit pas la peine de signer le message était suffisamment clair. Il paya un messager qui s'en alla pour Lurasque immédiatement. Le soir même Bob avait rassemblé ses affaires, laissa celles qu'on lui avait confiées et qui était toujours tachées. Il fit un bref au revoir à la mama et toute sa petite troupe, promis de repasser à l'occasion. Il s'en alla dans la nuit, pendant douze jours Bob s'évapora dans la nature, théoriquement pour rejoindre sa destination actuelle, il lui en aurait fallu juste dix, mais Bob semble fâché avec sa gauche et sa droite. Ainsi, il était arrivé prés de la Foret du Sud, la capitale la plus proche était Alaliel. Maintenant qu'il était arrivé, il sait que tout le mode ne saura pas forcément hospitalier pour l'humain qu'il est. À présent, il s'apprêtait de rentrer dans un des lieux les plus dangereux d'Erillith. Il entra dans les bois s'enfonçant de plus en plus, le soleil se faisait sentir à travers le feuillage, Bob avançait sans trop de mal dans cet environnement, il s'était aventuré déjà dans le passé en ces lieux, il avait réussi déjà à contempler les remparts de la capitale elfe des années auparavant, la venue de Bob dans la forêt était plus que simple trouver quelque chose qui pourrai le faire avancer. Ses choix étaient nombreux, mais la plupart étaient trop dangereux, le plus simples était d'errer en forêt espérant tomber sur quelque chose, l'autre plus simple serait d'aller voir du côté de chez nos voisins les non-morts. Il progressait toujours plus profondément dans cet environnement hostile.

Bob marchait celons lui depuis une éternité la forêt devenait, de plus, en plus dense, faire deux mètres était un véritable calvaire, un moment, il s'arrêta, il chercha autour de lui quelque chose pour se repérer à environ deux cent mètres, on apercevait un rideau de lumière avec un peu de chance, il pourrait faire une pause. Il se battu contre une tonne de fougère, puis soudain, il se sentit bête, il avait un sort qui aurait pu lui être utile. Le même sort qu'il avait voulu utiliser dans sa geôle à Esterash, invoquer une scie. Il s'arrêta alors, sachant que la probabilité de croiser un village est casi-infime ici il n'avait rien à perdre, Bob pensa alors que cette forêt pourrait très bien faire office de terrain d'expérimentation, ça parait une bonne idée même si des éclaireur risque de l'apercevoir. Il se concentra, une petite fissure s'ouvrit devant lui, il entra sa main, il se concentrait toujours, la dernière fois ça avait mal tourné, il s'était senti assez con. Puis d'un coup, il retira sa main de la faille, une scie se matérialisa dans sa main. Un air satisfait se dessina sur le visage de Bob, sa progression devint alors moins pénible. Il s'approcha de plus en plus du rideau de lumière, au moment qu'il sortit la tête dans le fameux rideau, une clairière se dessinait devant lui, il en voyait le bout. Lui vint alors une horrible sensation, le sol manquait sous un de ces pieds, il n'avait pas vu qu'il était surélevé par rapport au reste de la forêt. Il commença à basculer en avant, la pente était assez abrupte, mieux valait subir la glissade sur la pente plutôt qu'une chue trop brusque. Bob se protégea la tête durant sa glissade, son manteau ainsi que son armure amortirent certains dégâts, mais lors de la fin de la glissade Bob avait commencé à tourner de la verticale à l'horizontale et un arbre sur le pan de la pente le stoppa net. Il l'avait pris dans l'estomac l'armure pris un coup e Bob eut la respiration coupée. Alors qu'il se contracta de douleur, il se décrocha de l'arbre et termina la pente en glissant sur le flanc. Bob en bas suffoqua un peu, se releva tant bien que mal, reprenant peu à peu son souffle, il frotta son manteau histoire de le nettoyer, un peu à côté de lui, il y avait la scie créer peu auparavant. Devant lui, il apercevait un hameau en pleins milieux de la clairière. Bob souffla apaiser qu'il allait enfin pouvoir se reposer un peu. Il s'inspecta brièvement, histoire d'être sûre qu'il n'avait rien de grave, il commença à faire son premier pas et compris que ça allait être plus dur que compliquer, sa rencontre fortuite avec cet arbre semble être la cause de ... Un gargouillis se fit entendre. L'arbre et la faim semblent être les causes de la soudaine anémie du bricomancien.

Bob avançait dans le village, titubant par moment. Il était à la recherche de l'auberge la plus proche possible, il avait besoin de repos un d'un bon ragoût. Alors qu'il avançait, il remarqua le calme ambiant, c'était reposant, cela lui rappela l'époque où il vivait dans son petit village. Il aperçut une fontaine qui devait surement amener à une place. En effet, la fontaine était bien sur une place et l'auberge était juste à côté, Bob savait qu'il avait commencé à attirer l'attention. En même temps un humain sortant de la fôret titubant, scie à la main n'aidait pas spécialement. Il entra dans l'auberge tenue par un elfe.

-"Oui, c'est pour ?" Demanda l'elfe.
-"J'ai faiiiiiiim..." Dit Bob en s'installant sur le bar face à l'aubergiste.
-"Z'avez les moyens au moins, humains ?"
-"Tant que vous doublez pas le prix parce que je suis humain. "
-"C'est pas dans le style de la maison, même si vous êtes pas bien vue de ce côté du pays vous restez un client."
-Bob relève le visage et tapote la joue de l'elfe avec un grand sourire"Vous êtes un gars bien mon grand !"
-"Euh merci... C'est gentil de votre part. Donc il veut quoi à manger le seigneur ?"
-"Un truc qui tient bien au bide si possible !"
L'elfe rentra dans une pièce qui semblait être la cuisine vue l'odeur qu'il s'en dégageait, il ressortit avec un bol conséquent.
-"Merci bien !" Il paya son repas, l'elfe compta rapidement
-"Bon et alors que faites vous ici ? Vous êtes un espion du l'Union ?
-"Ça me ferait mal ça ! Savez je suis pas plus apprécier du côté de l'Union que du côté du Traité. Je suis un mage... Indépendantiste, on va dire. "
-"Alors qu'est-ce qui vous amène par ici ?"
-"Le savoir, on va dire. Je cherche à créer ma propre école de magique... C'est plutôt laborieux, on va pas se mentir et donc pour atteindre ce but je vais ici là-bas, je cherche, je questionne... Et au final, j'ai à peine avancer. J'ai plusieurs idées ou aller à vrai dire, d'abord, je voulais aller voire du côté des non-morts, puis ensuite chercher dans la forêt du sud et espérer trouver quoique se soit, je voudrais bien aussi allez dans les capitales du Traité pour aller feuilleter leurs ouvrages, mais... Ma tête est mieux sur mes épaules. Puis ensuite, il me reste le Bois aux esprits, la Mer de sang, les îles... "
-"Ben voyez le bon côté des choses, z'avez pas le temps de vous ennuyez... Ah, mais attendez mon gars ! Je crois que quelqu'un vous cherchait un peu plus tôt dans la matinée."
-"Hein ? J'attends personne ici... J'ai fait quoi encore pour qu'on veuille me trouver. Bah nan rien pour une fois, j'en suis presque sûre !"
-"C'était un gars avec une armure l'air pas commode, il a fait référence à votre manteau bleu donc bon, ça se trouve, c'est une erreur."
-"Ouais va savoir et sinon pour toi comment ça se passe les affaires ? Bien, j'espère.
-"Ben on se plaint pas, le traité nous amène des clients et la cantine tourne à plein régime le midi et le soir. Hum par contre y a pas mal de monde qui disparaît, ça inquiètes pas mal de monde et pour tout vous dire ça semble s'intensifier."
-"Tu veux que je voie si je trouve quelque chose ?"
-"Vous qui voyez... N'allez pas vous attirez des ennuis"
Bob ne savait pas encore s'il allait donner un coup de main au village ou pas... Il resta accouder au bar, il commençait à s'assoupir. Il se réveilla brusquement lorsque sa tête heurta le comptoir.
-"Je vais vous donnez un coup de main et au moins je serai bien vue dans le coin !" Il ria grassement, auto-satisfait sur ce résonnement plus que simpliste. Il se releva et fit imploser la scie qui tomba en petite poussière. L'aubergiste regarda le tas de cendres tomber au sol... C'était peu commun comme magie. Bob sortit et commença à faire le tour des habitants du coin tous répondaient que des petites gens disparaissaient, mais rien de précis. Il semblait qu'aucune des victimes n'avait de vrais rapports les uns envers les autres. Il semblait que peu avant leur disparition, il avait une importante somme d'argent et qu'ils avaient rendez-vous avec un individu mystérieux. Mais son identité restait inconnue, certains disent qu'il n'est pas du village d'autre affirme que c'était un enfant qui grandit reclus chez lui pendant trop longtemps, plus il questionnait plus les suppositions devenaient incohérentes. Les questions de Bob firent rapidement le tour du village certains y trouvaient une once d'espoir, d'autre se méfiait de l'homme après quelque recherche il prit la décision de retourner à l'auberge, histoire de méditer sur tout et peut être questionné une nouvelle fois l'aubergiste. Son établissement est la plaque tournante du village, il doit bien savoir quelque chose même du racontar d'ivrogne serai la bienvenue.

Ces elfes n’avaient eu que ce qu’ils méritaient. J’avais pu me frayer un chemin parmi les débris qui s’étaient entassés, intéressés par le spectacle. Finalement, où je pensais apercevoir du sang, des insultes, plusieurs montagnes de jurons, j’aperçus un homme qui, au lieu de refaire le portrait du nonchalant mangeur d’herbe l’avait laissé aux mains de ses « amis » qui, de ce que je voyais, se fendaient bien la poire de ce qu’il lui était arrivé. L’alcool coulait à flot dans leur sang tant et si bien qu’ils déshonoraient probablement leur grade. Je repensais un instant à mon père, qu’aurait-il pensé de tout cela ? Nous aurions tourné les talons pour contempler un spectacle plus digne de notre condition. Ce fameux bonhomme en armure s’en alla, laissant derrière lui un instant de silence où les habitants se regardèrent avec une question brûlant leurs lèvres mais qui ne sortait pas comme par peur de finir pareil. J’osais cependant demander briser ce mouvement et demandai assez innocemment : « Il se passe quoi par ici ? ».

J’étais de nature à disparaître lorsque les problèmes naissent et réapparaître pour passer inaperçue. On me demandait souvent ce que je faisais en tel ou tel lieu au lieu d’être auprès des miens, de me préoccuper d’Elaliel ou de – je faillis m’étouffer – m’occuper d’un rondouillet époux qui partirait à la guerre pendant que je préparerais le repas. Vous m’imaginez une gamelle dans une main, une louche dans l’autre en train de servir trois cuillères de ragoût à trois mioches qui n’arrêtent pas de hurler malgré ma patience légendaire ? Je laisse cette situation aux petites écervelées à qui je ne veux guère ressembler et je m’aventure près des villageois qui semblaient agités, quand entra en scène un second individu, assez « spécial », il portait un long manteau bleu et parlait de disparitions. Etrangement, il ne s’arrêta pas sur ma personne, je ne devais pas être assez digne d’intérêt bien que ses propos me parurent étranges, ce village en premier lieu calme semblait cacher un secret qui n’en était pas un. Mon cœur se serra un instant en pensant aux pauvres braves attendant désespérément que quelqu’un s’intéresse à leurs cas et puisse leur venir en aide. Je sentis un mal bien profond ancré dans ces pauvres gens. Perdre un être aimé et ne jamais le revoir est une chose insupportable, mais savoir qu’il y a encore un espoir et ne jamais voir ce dernier se concrétiser pousserait tout individu au suicide, sauf ceux sans cœur. Ainsi, j’avais faim et j’avais envie d’en savoir un peu plus sur cette histoire car s’il fallait tirer sur du méchant, j’étais plutôt partante. Je connaissais peu ce coin de la forêt et je ne savais pas exactement quoi faire de ma journée, après tout.

Du coup, je jetai quelques coups d’œil insistant envers ce drôle de chevalier ou je ne sais quoi en acier qui se tenait à la forge. J’avoue qu’il n’inspirait pas confiance, quand on voit les elfes plutôt dévêtus, on peut prendre peur face à une armure. Peut-être commandait-il une arme afin de tous nous charcuter ? Il est vrai que l’elfe à l’auberge n’avait pas été tendre. Tant qu’il me laissait en paix et qu’il ne touchait à mes longs cheveux, tout était bien dans le meilleur des mondes. J’aurais même préféré que l’on me coupe un doigt que ma tignasse, enfin j’exagère peut-être un peu. Je finis quand même par continuer sur mes pas de curieuse et je jetai à coup d’œil à travers la forge…Pas de morts à l’horizon, donc c’était parfait, je me dirigeai ensuite vers l’auberge. Je resserrais ma cape sur mes épaules, on ne sait jamais, qu’il y ait d’autres elfes sans cervelle, je ne souhaitais point déclencher une bagarre inutile, surtout que j’aurais eu le dessus…ou pas. Les tables avaient été remises comme il se doit, l’aubergiste avait dû nettoyer les gouttes de sang laissées par le blessé car je ne voyais dans l’établissement qu’une simple mais efficace auberge tenue par un aubergiste à l’air sympathique. Celui-ci se tenait derrière son comptoir à discuter avec quelques habitués et ce fameux monsieur au manteau bleu, étrange couleur cependant pour passer inaperçu. Je remarquai quelques regards en ma direction, oui j’étais une elfe, mais pas d’ici. Nous étions parfois un peu sectaire, il n’y avait pas à dire ! Je soufflai un bon coup et m’approchai vers le comptoir, je n’avais pas envie que certains disgracieux s’invitent à ma table. Ainsi, je me trouvai non loin de l’autre étranger, à choisir, ils s’abattraient sur lui et je pourrais repartir saine et sauve. Je m’y repris à deux fois avant d’ouvrir la bouche mais je commandai quelque chose à manger au tavernier.

« Serait-il possible d’avoir votre plat du jour ainsi qu’un verre d’eau ? » dis-je assez aimablement, après tout, je n’avais pas besoin d’être désagréable ici. Il inclina la tête en signe affirmatif avant de faire signe à son cuisinier.

Avant d’aller plus loin, j’ajoutai cependant, pour que je sois certaine d’une chose : « vous ne me mettez rien de magique dedans, aucune poudre pour donner du goût ou autre, je veux un plat sans de toute cette camelote. » Je fis mon plus grand sourire. Je sais que certains crétins se servent d’on ne sait quelle substance magique, comme les cuisiniers afin de donner un peu plus de peps à leur mixture. Je désirais seulement quelque chose de comestible et pas une mixture qui m’aurait peut-être rendu encore plus amère que je ne suis. Ainsi, je décidai de poser mon carquois et mes flèches au bas de mon tabouret bien qu’enroulé autour de ma botte, on ne sait jamais et je louchai à droite et à gauche pour observer la clientèle assez hétéroclite de l’établissement.

-"Aaaaaaaah, mais j'en ai marre y a personne dans ce patelin capable de e donné des indications claires. Je demande pas à lune quand même (enfin si peut-être). À Attends, j'ai eu droit au fantôme qui boite. Bon après j'ai ce qui semblerait être un semblant de piste un homme encapuchonné (bizarrement tient) est aperçut en ville, les victimes touchent toutes une coquette somme d'argent puis disparaissent leur laissant à peine le temps de dépenser. J'pense va falloir que je me dégote un appât ce genre de guss, c'est bien trop dur à retrouver comme ça... Je vais devoir l'appâté, soûlant ça ! Et puis d'abord, il leur fait quoi au victime ce gars... Nan personne est comme ça. Tu me diras avec tout les taré qui sont dans ce pays... Et toi t'en penses quoi p'tit gars? "
-"Hein j'ai pas le temps vous voyez bien que je suis en plein service, les bucherons sont rentés de l foret pour le midi pas e temps! Au pire profiter de leur retour, vous ne leur avez pas encore posé de questions, je suppose ! Aller zou!" Il attrapa un plateau et l'amena à une grande table.
-"Hey mais je te causais là... Il est parti... Bon ben y a plus qu'à faire."
Bob se retourna et s'adossa au bar, il contemplait la salle qui s'était remplie. Un groupe de bûcheron avait en effet élu domicile dans la salle, d'autre pesant étaient rentrés, une elfe attira son regard, il ne se rappelle pas l'avoir interrogé. Il n'avait rien à perdre après tout. Il commença avec les bûcherons, ils semblaient tous très jovials, Bob s'approcha de la table tapota sur l'épaule d'un cannis celui-ci tourna la tête de biais et demanda ce que voulait l'humain, Bob rétorqua qu'il enquêtait sur les disparitions. Un grand sourire se dessina sur le bûcheron invitant Bob à table, ils étaient reconnaissant que quelqu'un se soucie enfin de leur problème, les membres du traités présents en ville semblent ne pas prêter attention aux disparitions. Les bûcherons ont accueilli Bob à bras ouvert malheureusement rien de nouveau sur l'enquête. Bob s'excusa et s'éclipsa de la table.Dans un coin siégeait une elfe, elle s'était mise délibérément à l'écart, cachait-elle quelque chose ? Bob s'avança jusqu'à la table, il fit un signe de la main en salutation, elle releva la tête l'observa rapidement et se re concentra sur son plat. Pas très loquasse la dame... Se dit Bob. Il tira un petit tabouret et prit place, elle semblait très clairement ne pas vouloir discuter avec qui conque.

-"Bonjour, excusez moi, mais j'aurai quelques questions à vous posez ? Z'avez un moment à m'accorder."
-"Non!"
-"Oui mais voyez des gens disparaissent et personne fait rien..."
-"Et bien faites comme ces personnes et fichez le camp!"
-"Mais c'est juste que quelques questions ..."
-"Et puis pourquoi vous voulez à tout prix les retrouver ? L'argent, des faveurs ? À moins que vous soyez un de ces fameux chevaliers sauveurs de veuves et d'orphelins !"
-"Ahahahaha un chevalier ! Ah et je fais ça juste pour avoir des ports d'attache ma p'tite dame. Je voyage beaucoup et avoir des lieux où vous êtes toujours bien accueillis, c'est très important, ouais et c'est vrai que ça rapporte de temps en temps de l'argent et des nuits gratuites !"
-"Vous voyez bien que vous n'êtes pas honnête..."
-"Je me suis jamais vraiment caché d'être malhonnête en faite! Bon vous allez répondre maintenant!"
-"Aller demandez toujours..."
-"Alors première question, Avez vous vu quoique se soit en rapport avec les disparitions où vous pensez qu'il y a un rapport avec ? "
-"Je sais pas je suis pas du village!"
Bob relève la tête une mou se lit sur son visage. "J'ai envie de chialer là... Mais pourquoi vous l'avez pas dit tout de suite on aurait gagné du temps!"
-"Pas envie de répondre."
-"Bon et bien qui êtes vous donc?"
-"Une elfe qui voyage."
-"Mais encore, votre nom?"
-"Shendra!
-"Bon Shendra, j'ai la joie de vous offrir une nuit gratuite dans ce village." Le visage de Bob s'éclaira avec un grand sourire.
-"J'en veux pas!"
-"C'était pas un choix, vous allez me donner un coup de main à pincer le kidnappeur! Il attrape Shendra par le poignet.
Hey lâche moi et puis d'abord, ce n'est pas comme ça que l'on demande de l'aide."
-"C'est vrai, c'est comme ça que je me procure de l'aide. Aller assistante en route l'enquête n'attend pas."
-"Lache moi, bon sang et je ne suis pas votre assistante!"
-"D'accord allons y collègue dans ce cas là. C'est mieux comme ça?
-"Non! Je ne veux pas!"
-"C'est juste un coup de main après je vous laisse tranquille.
Shendra tenta de faire lâcher prise à Bob, mais en vain, il sembla qu'elle se résilia à le suivre, elle rassembla ses affaires et suivit le mage hors de l'auberge.
-"Au fait, je suis Bob!"
-"Ça n'à pas intérêt à traîner, j'ai pas envie de m'éterniser ici avec vous!"
-"Je sais personne ne veut s'éterniser avec moi. Bon on va refaire une p'tite inspection avec un peu de chance."
-"Hum en repensant un peu j'ai cru voire un gars un peu louche dans le village. Il portait une armure."
-"Nan ça c'est moi!"
-"Taisez-vous je sais ce que je dis, il a une armure bien différente de la vôtre! Rerouvons le il avait l'air suspicieux....
-"C'est parti collègue Shendra!"

Ils parcoururent le village de long en large cherchant une trace du fameux chevalier. Quelque villageois l'avais vu roder prêt de la forge cherchant une arme. Depuis il semblait marcher sans vraiment aucun but dans les rues du village. Après une petite recherche, ils arrivèrent dos au chevalier errant. Ils se concertèrent, et décidèrent de le prendre en filature, s'il était le coupable, il devait chercher sa proie !

Messages : 25 Date d'inscription : 30/03/2014 Age : 29

Tout comme lui qui déambulait dans le hameau, les pensé d'Ivaldin ne suivaient aucun cours précis. Elles oscillante entre la recherche de sa femme et de ses filles et les souvenirs des parties de chasse avec son père et son frère.Cependant une chose resta constante dans ses divagations : la certitude qu'il retrouvera Peleva, Erin et les jumelles et il ferait tout pour que ce jour arrive le plus tôt possible.
La pluie qui s'abattait sur lui le fit sortir de ses rêveries .Il se demanda combien de temps il avait marché et s'il pleuvait depuis longtemps.L'étoffe trempée de son armure semblait lui dire qu'en effet les trombes d'eau lui tombaient dessus depuis un petit moment et qu'il y avait de forte chance qu'il soit malade le lendemain. L'ancien essaya de savoir où il se trouvait dans le petit village. C'est alors qu'il aperçut deux silhouettes qui semblaient le suivre. Peut-être était-ce son imagination, ou de la pure paranoïa(ingrédient nécessaire à la survie lorsqu'une maison de noble a juré votre perte).

Il s'en retourna donc à la place centrale du hameau pour s'assurer qu'il était bel et bien suivi.Les reflets que son regard put capter sur les vitres des petites maisons confirmèrent ses doutes. Une fois qu'il fut arrivé à la fontaine rouillée, il dit à ses poursuivants ''j'espère que vous êtes conscients que je n'ai aucun endroit où aller et que vous ne faites que perdre votre temps en me suivant. Alors qu'est-ce que vous foutez ?''

-Hé ! C'est nous qui posons les questions ici. Fit l'une des silhouettes. Alors qu'est-ce que vous foutez ici ?

Ivaldin soupira, se retourna, et examina ses poursuivants une elfe et ce cher Bob Rauser. ''Je cherche certaines personnes, dont vous faites partie Bob Rauser.

-Jamais entendue parler moi, c'est Bürte... Bürte Krauser, ça arrive souvent qu'on confonde...

-Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux aucun mal, Juste vous prévenir que ser Albricht vous cherche.Voyant l'interrogation sur le visage du bricomancien il précisa sa pensée. Le blondinet qui vous a emprisonné à Esterash. Le "Aah..." Qui sortit de la bouche de Bob signifiait qu'il s'en souvenait. Vous vous êtes mis à dos, un idiot certes, mais un idiot puissant et les dieux savent que ce sont les plus dangereux. Mais vous n'avez pas répondu à ma question.

Bob lui raconta que lui et son ''assistante'' enquêtaient sur les récentes disparitions. Ivaldin leur confia qu'il n'était arrivé le jour même et que, donc, il ne possédait aucune information à ce sujet. Néanmoins, il leur conseilla d'aller voir le forgeron, dont la femme semblait être une des dernières personnes qui avait disparu. Obliger et contraint par Bob, il les suivit à la forge.
''Y'a un problème avec votre arme ?'' Fit le forgeron en reconnaissant son client,ce dernier lui répondit

-Non, elle est parfaite, mais nous aurions quelque question à vous posez concernant la disparition de votre femme. Le forgeron s'arrêta de travailler.

-Vous voulez savoir quoi ?

-Depuis combien de temps à t-elle disparue ?

-Deux jours

-Votre femme a-t-elle reçu une grosse somme d'argent ?

-Oui, un héritage.

-Avait-elle des ennemis.

-Non pas que je sache.

-Vous savez qui est la première personne à avoir disparu ?
Le forgeron pointa le coin de la rue et se remit au travail.

-L'herboriste, qui vivait là-bas. Ça fait 3 ou 4 semaines qu'il a disparu.

Le trio prit congé et alla vers la maison de l'herboriste. Le propriétaire n'était porté disparu seulement quelque semaine, mais le bâtiment semblait abandonné depuis des décennies. Ce qui semblait être autre fois un jardin n'est plus que mauvaise herbes et ronces, le lierre grimpait déjà sur les murs.
Ils entrèrent. La pièce ressemblait vaguent à une boutique, la poussière s'amassait sue les meubles, les plantes qui devaient servirent d'ingrédient à une quelconque potion s'était assécher sur les étagères, les fioles de potion encore fermées servant désormais de soutien aux toiles d'araignée. Une nuée de rats passa entre leurs jambes, à la recherche d'un nouvelle aire tant celui de l'échoppe était vicié par l'odeur du cadavre d'un de leur congénère qui eut la bonne idée de mourir sous une commode. Le trio se mit alors à la recherche d'un indice aussi infime, soit il.

Alors que Bob était resté au comptoir en cherchant dans les livres de comptes si des revenues d'argents étaient louches. Le chevalier quant à lui fouillait, on ne sait trop quoi sur des étagères. L'elfe quant à elle donnait un peu du sien malgré le fait qu'elle a été un peu prise en otage. Bob se préoccupait plus du chevalier, il est louche, il a trop d'armure à son goût, c'est peut être pour ça que Bob s'est créé quelques problèmes par le passé.

-"Ouais mon œil, il va m'entuber à la première occasion cet empaffé."
-"Vous avez trouvé quelque chose Bob?" Demanda Ivaldin.
-"Ah euh non, je disais "Ouais on va l'entuber à la première occasion cet empaffé !"" Bob ria grassement.

Bob replongea dans les livres de comptes, il y avait ici des années de chiffres d'affaires, arrivé sur l'année en cour Bob vit une dégringolade du chiffre d'affaires, les ventes étaient en chute libre en remontant un peu pus loin dans le passé la faillite remontait bien au début de la guerre. Le pauvre herboriste était une nouvelle victime de a guerre, pauvre homme. En s'approchant de la date actuelle Bob vit une entré d'argent conséquent, presque trop brutal, puis ensuite plus rien. Et là juste à côté des chiffres miracle, un nom. Gabriel Dheim. C'était bon à savoir, il avait une piste maintenant.
Les deux autres de leurs coté mirent la mains sur une belle somme d'argent, les fonds donnée était donc ben réel. Il suffisait donc à présent de mettre la main sur cet individu. Avec un peu de chance les familles des autres victimes sauraient quelque chose. La petite troupe sortie et ré arrangea la porte malgré l'entrée par effractions du trio. Ils allèrent à nouveau vers le forgeron et demandèrent qui était Gabriel Dheim. La réponse ne se fit pas attendre, l'homme en question était un petit elfes qui dirigeat la zone, sa demeure se terrait plus loin dans le foret. Il était vu comme un excentrique, il ne se montrait guère souvent en ville, il n'était pas du genre m'as-tu-vu, bien au contraire les brèves descriptions de cet homme le qualifie comme une personne allant vers sa quarantaine, des vêtement très simple, une mine très déconfite comme s'il ne dormais pas ou peux, mais néanmoins quelqu'un de très bien éduquer et respectueux envers sa concitoyens. Le trio se regarda un petit signe et chacun montrait qu'ils n'avaient pas le choix et puis c'était leur seule piste. Ils demandèrent leur route, la demeure était donc à l'est à environ un quart d'heure d'ici.

Ils suivirent donc le chemin menant à la demeure, arriver devant un froid fut jeter, ils firent face à un grand portail recouvert de plantes grimpantes, ces plantes se prolongeaient sur les murs d'enceinte de la propriété. Le portail souvrit sans grande peine, le jardin était à l'image de la devanture, cela faisait bien longtemps que plus personnes ne s'était occupé de se jardin. Pourtant, il avait un certain charme, des piédestaux jonchaient l'allée jusqu'à la porte, chaque piédestal ornait soit une statue sois une vasque remplie de plantes qui en tombaient. L'herbe n'avait pas été coupée depuis fort longtemps donnât un air de savane. Le trio s'approcha de la porte d'entrée puis Ivaldin frappa à la porte. Bob fit un regard noir au chevalier.

-"Quoi ? Attend me dit pas que tu voulais rentrer par effractions encore."
-"Ben si pourquoi... On sait que c'est lui le méchant donc bon..."
-"T'as un sérieux problème."
-"Arrête de me tutoyer je t'aime pas toi et ta tronche. Nan, mais Shendra dit lui qu'il est super louche."
-"Pas autant que toi !"
-"Mais euh ..."

Messages : 25 Date d'inscription : 30/03/2014 Age : 29

Les découvertes que Bob fit en épluchant les comptes de l 'herboriste étaient des plus intéressantes. Ce Gabriel Dheims semblait être une piste solide(c'était avant tout la seule qu'ils aient). Selon le forgeron, le noble n'était pas déprécier dans la région et ne vivait pas loin. Le trio, mené par Bob, arriva au manoir Dheims et constata que le jardin était aussi bien entretenu que celui de l'herboriste.
Ivaldin le comprenait en tant que mage renégat, il devait être traqué en permanence par beaucoup de personnes et dans ce cas prudence est mère de sûreté... Le monde est plein de personnes prêtes à vous poignarder dans le dos. Après avoir traversé le jardin en friche, le petit groupe arriva devant la porte du manoir ? Par réflexe I frappa à la porte. Il sentit le regard noir que lui lança le, un de plus à ajouter à une longue liste.

-Quoi ? Attend ne me dit pas que tu voulais rentrer par effractions encore. Dit-il

-Ben si pourquoi... On sait que c'est lui le méchant donc bon... Lui répondit Bob

-T'as un sérieux problème.

-Arrête de me tutoyer, je ne t'aime pas toi et ta tronche. Nan, mais Shenda dit lui qu'il est super louche.

-Pas autant que toi ! Reprit l'elfe

-Mais euh ...

-Tout ce qu'on sait de lui ne prouve en aucun cas qu'il est responsable de ces disparitions

Un homme d'un âge avancé ouvrit la porte.

-Que voulez-vous ? Demanda-t-il d'un ton snob teinté d'agacement.

-Nous voudrions voire Monsieur Dheims

-Monsieur est parti chasser, il ne reviendra que dans quelques heures, puis-je prendre un message ?

-Non, nous allons l'attendre.

L'agacement du majordome se lit beaucoup plus facilement sur sont visage. Une heure plus tard le maître de maison revint de sa partie de chasse et s'adressa à ses invités inopinés.

-Dante, mon majordome, prétend qu vous vouliez me voir.

-Certes. Répondit Ivaldin. Nous enquêtons sur les disparitions du village et tout semble indiquer que les victimes aient reçu une importante somme d'argent de votre part. Pourquoi ?

-Il arrive que les gens du village me demandent de l'argent, ce ne sont que de simples prêts. Ils me remboursent ce qu'ils peuvent quand ils le peuvent. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, j'ai des affaires en suspend, qu'il faut que je règle, je vous prierais donc de bien vouloir quitter ma maison.

Sans qu'aucun des trois « enquêteurs » ne puisse protester le majordome les reconduit vers la sortie.
Les nobles... Se dit Ivaldin